Une réelle addiction
Nous avons tous une relation différente au tabac. Pour certains, elle dégoute. Ils n’ont jamais envisager d’essayer ! Tant mieux…
Pour d’autres, c’était les premières petites infractions d’ados. Le plaisir de transgresser. Aussi, l’envie d’essayer, de goûter, de faire comme les autres.
Les premières bouffées, on s’en souvient. Dégoutantes. Mais avec un petit effort, on s’y habitue. On y arrive, jusqu’à ce que cela devienne une habitude. On en fume d’abord quelques unes « comme ça », puis un jour, on ne sait pas vraiment comment, on fume un paquet par jour.
En réalité, contrairement à ce que certains pensent, le tabac n’est pas une simple habitude. C’est une réelle addiction. En effet, dans la cigaette, la nicotine agit comme un stimulant du système nerveux central. Lorsque la nicotine est inhalée, elle atteint rapidement le cerveau et provoque la libération de neurotransmetteurs tels que la dopamine, qui sont associés au plaisir et à la récompense. Ce processus crée une sensation de bien-être et de satisfaction, ce qui renforce le comportement de fumer et incite les individus à continuer à consommer du tabac.
Les peurs liées à l’arrêt
Inutile de rappeler les méfaits de la cigarette… Vous les connaissez !
Alors si nous connaissons les dangers, qu’est-ce qui empêche l’arrêt ? L’addiction psychologique et phsysiologique n’expliquent pas tout. Il y a aussi plusieurs peurs que l’on identifie pas toujours clairement. En voici quelques unes, fréquemment observées:
- la peur de grossir
- la peur de perdre ce « plaisir »
- la peur de perdre cette béquille « anti-stress »
- la peur d’échouer
- la peur de perdre certains liens sociaux (moments de pauses au travail, par exemple)
Toutes ces peurs sont légitimes et expliquent en partie pourquoi certains patients tardent à entreprendre des démarches pour arrêter. Cependant, avec un suivi approprié, chacune de ces peurs peut très facilement être contournées, pour ne pas dire démontées !!
Arrêter… pour de bon.
Lorsque mes patients viennent au cabinet la première fois dans le but d’arrêter de fumer, ils ont souvent peurs. Ils craignent que cela soit trop dur, que la cigarette leur manque terriblement. Et pourtant, après quelques semaines, ils déclarent en avoir marre de fumer !
En effet, avant de prendre la décision d’arrêter, il est important de prendre le temps de réfléchir minutieusement à chaque élément bloquant. Ensuite, il faut prendre le temps de se préparer psychologiquement et physiologiquement. En effet, il y a plusieurs astuces à connaître pour ne pas sentir les effets de manque de la cigarette. Cela se passe dans la tête mais dans le corps également. Afin d’éviter l’anxiété, les insomnies et tous les effets secondaires indésirable, il faut envoyer un message clair au corps et à la tête pour qu’ils réagissent comme souhaité. Chacun de ces éléments aura son importance. L’ensemble du processus prend donc généralement 6 à 8 semaines.
Il faut ainsi compter 4 séances d’hypnose pour un arrêt et deux séances coaching post-arrêt qui sont offertes. Je prend ainsi le temps avec les patients de les préparer au mieux et lorsqu’ils sont réellement prêts, ils arrêtent… pour de bon !
